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Roulé cannelle sur pâte feuilletée bio

21.50 CHF TTC

- 1 roulé cannelle bio de 550g sur pâte feuilletée au levain de panettone (34.55 CHF TTC le kg)
- Livraison en vélo incluse (2.50 CHF TTC)
(dans les limites du canton de Genève)
- 1 sac compostable BioApply réutilisable dans votre poubelle verte inclus
La deuxième semaine spéciale viennoiserie de ce semestre vous propose un roulé cannelle sur pâte feuilletée au levain de panettone. Si la cannelle est un ingrédient qui rappelle les saisons froides, à Levain on a pas peur d'en manger tout au long de l'année. Ici pas de beurre de tourage, ni de laminoir mécanique ou de levure, on travaille le feuilletage à la main avec une matière grasse qui nous vient directement du Pays d'en Haut et bien sûr on entretient notre propre ferment (voir ci-dessous, levain de panettone).

Le résultat est une brioche bien moelleuse et gourmande avec son coeur doux et épicé. Le feuilletage extérieur casse légèrement sous la dent avant de fondre sous l'effet de sa matière grasse.

Je me permets également un mot (ou plutôt rappel pour certains d'entre vous) au sujet du contenant, car il a fait l'objet d'une longue réflexion et d'une belle collaboration avec «https://bioapply.com». Une brioche (ou n'importe quelle viennoiserie) sans un emballage hermétique ca sèche. Or, le champion toute catégorie à ce niveau c'est le plastique, mais à LEVAIN on en veut pas (et chez vous non plus je pense... ca fait grossir la poubelle encore plus vite). L'alternative a été trouvée avec les sacs compostables de BioApply. Après quelques tests pour trouver les plus efficaces, mon choix s'est porté sur un sac d'une épaisseur de 40 microns, qui d'une part permet à la brioche de se conserver de manière optimale (attention à bien fermer le sac quand même sinon ca ne marche pas) et d'être accepté dans les composts privés.

Merci donc de réutiliser le sac dans votre poubelle verte, afin de lui donner une deuxième vie et de lui permettre de réduire un peu son impact sur l'environnement.

Recette

Première pâte

Fermentation à 27°C pendant 14h

350 g Levain mature de panettone
1000 g Farine T55 de blé bio, du Moulin de la Vaux (Aubonne)
280 g Sucre de betterave bio (FR), achat via https://www.keramis.bio
300 g Oeufs de la ferme du Lignon (GE)
180 g Beurre bio de la laiterie Sapalet à la Rossinière (VD)
300 g Eau du réseau SIG, Eaux-Vives (GE)

Deuxième pâte à 24°C pendant 14h

2000g Première pâte
800g Farine T55 de blé bio, du Moulin de la Vaux (Aubonne)
28g Sel fin, Jurasel
440 g Oeufs de la ferme du Lignon (GE)
160g Beurre bio de la laiterie Sapalet à la Rossinière (VD)

700g Beurre bio de la laiterie Sapalet à la Rossinière (VD) (pour le feuilletage)

500g Sucre bio de betterave (FRA, Scop Epices) (pour la farce)
35g Cannelle (Epicerie Lyzamir) (pour la farce)

Le levain de panettone

Si chaque souche de levain naturel possède sa propre identité, la population si particulière de levures et bactéries présente dans cette flore implique un travail rigoureux d'entretien et de rafraichis qui, s'il n'est pas exécuté correctement, dénaturerait le potentiel des ferments.

Alors que les fermentations traditionnelles sur levain implique une acidification des pâtes, il est fascinant de noter qu'en présence d'une certaine quantité de matière grasse et de sucre, la bactérie (lactobacillus sanfranciscensis) dominante à 99% du levain de panettone, est inhibée au profit des autres familles de bactéries et des levures, évitant ainsi la chute du PH qui donnerait une acidité désagréable aux produits.

L'entretien de cette souche (dont j'ai pu me procurer un bout à l'école internationale de boulangerie) se décompose en un cycle précis de rafraichis longs et courts.

Les rafraichis longs (généralement effectué la nuit) lors desquels une température proche de 18°C ainsi qu'un environnement anaérobique est privilégié pour favoriser la création d'acide acétique (par lactobacillus sanfranciscensis), qui prévient l'apparition de levures et bactéries étrangères.

Les rafraichis courts (généralement effectué le jour) lors desquels une température avoisinant les 30°C ainsi qu'un environnement aéorbique est privilégié pour favoriser le travail des levures sur celui des bactéries et préparer la souche pour le pétrissage d'une recette.

Après une étape de conservation au frigo, il faut compter au minimum 8 rafraichis (un long le soir l'avant veille suivi de 3 le lendemain, puis un autre long la veille au soir avant 3 derniers rafraichis le jour-j) avant la réalisation d'une recette. Ce planning de production extrêmement laborieux est la principale raison pour laquelle vous ne trouvez pratiquement pas de viennoiserie au levain aujourd'hui.

C'est dommage... car s'affranchir de la levure boulangère (saccharomyces cerevisiae - ethymologiquement "le champignon - myces, qui se nourrit de saccharose et qui est présent dans la bière - cerevisiae), sur ces produits, c'est, augmenter les durées de conservation, accroitre le moelleux et les prises de volume et surtout... permettre le développement d'arômes, que je qualifierais d'exotiques au nez et d'une rondeur incomparable en bouche. L'acidité est totalement absente, ainsi que l'odeur caractéristique de la levure boulangère (champignon).

A vos papilles !

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