Certains ont déjà eu l’occasion de goûter ce pain d’origine allemande et au vu des retours, on s’est effectivement dit qu’il fallait l’accompagner d’une petite note.

Ce pain est dense… très dense.

C’est normal, étant donné qu’il est uniquement constitué de farine de seigle et de sarrasin et qu’il est accompagné d’une grande quantité de graines (seigle cuites en porridge et tournesol toastées). Sa capacité à retenir le gaz est donc très faible. Mais cet aspect est compensé par un fondant généreux et des aromatiques franches.

Sa durée de conservation est également exceptionnelle (pour ce faire, garder le bien dans un sac hermétique. Donc pas dans l’habituel sac de seigle).

Une autre de ses facettes et sa longue cuisson à basse température (24h à 130°C) que l’on réalise dans le but de caraméliser les sucres à coeur du pain. Ceci lui confère une douceur tout en s’équilibrant sur des notes d’amertume. Pour bien réaliser cette opération (et éviter le séchage des miches au four), nous avons décidé de cuire les pains dans un grand format et de venir trancher chacune de vos parts par la suite (d’où certains formats un peu biscornu 🙂

Enfin, il est utile de souligner que ce pain possède sans aucun doute la plus rassasiante des recettes de ce carnet semestriel. On vous invite donc à couper des tranches fines. Ca vous évitera le côté étouffe-chrétien tout en rallongeant la durée de vie de la miche :).